L'Abbaye au XVIIIème siècle
Nouvelle abbaye commendataire au XVIIIè siècle
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L'Abbaye au XVIIIème siècle
Dès 1752, la reconstruction du bâtiment des moines était devenue une nécessité. Les travaux ne furent entrepris que vers 1780 sur un plan nouveau. En 1783 Dom Le long pouvait écrire « La maison nouvellement rebâtie est magnifique et forme un carré avec l’église qui, quoique belle et vaste doit être renversée, selon le plan de l’architecte… ». Cette construction s’inscrit dans la restructuration des abbayes cisterciennes entreprise au cours du XVIIIème siècle.
Commencée par la reconstruction d’un bâtiment conventuel formant une façade monumentale classique, destinée à remplacer les bâtiments médiévaux, cette restructuration fut brutalement arrêtée par la Révolution.
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Le Palais Abbatial
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En 1724, Louis-Abraham d’Harcourt (9ème abbé commendataire 1723-1757) charge les religieux de lui construire un palais abbatial remplaçant la résidence des abbés commendataires à l’abbaye qui jusque-là logeaient dans un ancien bâtiment ayant longtemps servi de dortoir aux convers.
L’emplacement fut choisi sur la hauteur qui domine au couchant la grande place, avec entrée sur la rue qui s’appelle encore, en souvenir du palais abbatial, la rue du Château dans l’axe de la petite rue du Château descendant sur la place, la ruelle du Château conduisant aux jardins.
Un plan figuratif, relevé de la main de l’abbé Mathy, retrouvé en 2006 a permis de replacer sur le cadastre actuel la maison et ses dépendances : communs, parterre, jardin et charmilles. Il a permis de voir aussi que l’actuel chemin du cul-de-sac n’est autre que la partie subsistante de l’ancien chemin du Jard disparu sous les jardins de l’abbé. Surtout, il donne les dimensions de l’édifice qui correspondent parfaitement à l’emplacement subsistant sur place.
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Adjugé à cinq bourgeois de Signy lors de la vente des Biens Nationaux à la Révolution, le corps du bâtiment abbatial finit par être remonté rue Marie Feuillet à Rethel. Mais sa comparaison avec les cadastres de Signy et de Rethel, montre qu’il n’est en fait qu’une partie de l’édifice originel : l’autre partie, remontée elle aussi à Rethel mais près de l’église St-Nicolas, a malheureusement été détruite lors des bombardements de Rethel.
